mercredi 31 janvier 2018

La bibliothécaire, Gudule






J’ai commencé la semaine à lire avec La bibliothécaire de Gudule, un petit roman jeunesse qui habitait depuis bien longtemps dans ma PAL. Cela a été une bonne occasion de l’en sortir.


Depuis quelques nuits, Guillaume espionne sa vieille voisine d’en face car elle l’intrigue. Il se demande pour quelles raisons elle écrit si tard dans la nuit. Surtout que, tard dans la nuit, une jeune fille sort de l’appartement pour disparaitre dans la ville. Une nuit, Guillaume décide de la suivre pour découvrir son secret.


Très joli roman, même si je pense que je l’aurais plus apprécié si je l’avais lu en étant enfant. Cela dit, je n’aurais peut-être pas eu toutes les références des romans qui sont présents dans l’histoire.

Guillaume se lance dans une aventure dans laquelle il part à la recherche d’une mystérieuse jeune fille, qui devient de plus en plus mystérieuse lorsqu’elle disparait. Lui qui ne lit pas beaucoup et n’écrit pas très bien, il va devoir découvrir le monde des livres et de nombreuses histoires, notamment Alice au pays des merveilles. Il est aidé en cela par son copain Doudou, un garçon haut en couleur.

Je n’en dis pas plus, pour ne pas trop gâcher les surprises de l’histoire.

J’ai trouvé ce roman un peu bizarre, mais agréable à lire. Le style d’écriture est également un peu étrange, surtout pour les dialogues, mais je trouve qu’ils apportent énormément de rythme à l’histoire. Surtout les dialogues de Doudou, en fait. J’ai bien aimé que l’auteur montre, d’une manière détournée, l’importance de savoir bien s’exprimer à l’écrit.


C’est un petit roman très intéressant. A conseiller aux jeunes lecteurs qui pourraient trouver de l’intérêt dans la lecture et avoir envie de lire les romans cités.

lundi 29 janvier 2018

Life is strange (PC)






La fin de mon année 2017 a été marquée par un jeu : Life is strange. C’est un jeu vidéo (sur PC pour ma part) sorti entre le 30 Janvier 2015 et le 20 Octobre 2015, car il est composé de 5 épisodes. Il a été édité par Square Enix et développé par un studio français, Dontnod Entertainement. Un prequel, Life is strange : before the storm est sorti au cours de l’année 2017 (3 épisodes pour celui-là). Un Life is strange 2 est prévu pour l’année 2018. Le premier épisode de ce premier jeu est proposé gratuitement sur Steam.


Nous suivons la jeune Max (Maxine) Caulfield, étudiante à l’académie Blackwell où elle y suit les cours de photographie d’un photographe réputé, Mark Jefferson. Cela fait quelques années qu’elle ne vit plus à Arcadia Bay et il lui est étrange de retourner dans la ville de son enfance.

Elle fait un rêve étrange dans lequel une gigantesque tempête menace de détruire Aracadia Bay, puis elle se réveille en plein cours. A la fin de celui-ci, elle se rend aux toilettes…et assiste au meurtre d’une jeune fille. Terrorisée, elle tente d’intervenir…et se retrouve d’un coup assise en cours, pendant le cours de photographie. Elle a remonté le temps ! Elle décide donc d’user de son nouveau pouvoir pour sauver la jeune fille.

Et c’est ainsi que tout commence.





Que dire, si ce n’est que j’ai passé un excellent moment ?

C’était la première fois que je jouais à un jeu vidéo qui se présentait sous forme d’épisodes et je dois dire que je suis plutôt conquise par cette forme-là. Je ne manquerais pas de réitérer l’expérience ! Ce qu’il y a de bien dans Life is Strange, c’est que les décisions que l’on prend dans un épisode ont presque toujours une répercussion positive ou négative dans un épisode suivant, comme la mort (ou non) d’un personnage.

Il faut le dire, Max a énormément de choix à faire, et c’est ce qui fait le sel de ce jeu. Certains choix n’ont qu’une petite incidence sur la suite ou pas du tout (comme le choix des plats), tandis que d’autres, qui paraissent assez banals, se révèlent finalement très importants. D’autres choix sont d’office désignés comme importants par le jeu et on sait que notre choix influencera la suite de l’histoire.



D’ailleurs, on peut revenir en arrière après avoir vu l’effet d’un choix, si celui-ci ne nous convient pas, grâce au pouvoir de Max. Cela dit, si le choix a eu lieu avant une sauvegarde, tant pis, on ne peut plus le changer. Mais il est intéressant de voir comment on peut changer une situation juste en modifiant ses paroles et ses actions. Ou en ayant récupéré une information importante avant le retour en arrière.



Le gameplay est assez facile à prendre en main. On avance dans divers lieux d’Arcadia Bay, notamment l’Académie Blackwell et on rencontre de nombreuses personnes. Il y a diverses choses à faire, dont dix photos précises à prendre dans chaque épisode (dont certaines sont accessibles uniquement après avoir fait une action précise) et plein de petits détails à repérer. Il y a juste à cliquer sur les éléments qui apparaissent en choisissant l’action à effectuer. Par exemple, on peut choisir de parler à des personnes ou bien choisir de simplement les regarder.

Nous avons accès au journal intime de Max, qui lui donne accès à son téléphone portable, mais également à un répertoire des personnages et à une liste des photos à prendre dans l’épisode en cours.


 Le jeu est constitué de nombreuses scènes dans lesquelles il n’y a pas besoin d’intervenir, où il faut juste laisser l’histoire se dérouler. C’est comme de jouer à un film (ou une série) dont on peut modifier des éléments et faire (ou ne pas faire) certaines choses. Il n’est pas nécessaire de parler à certains personnages ou de prendre toutes les photos pour avancer dans l’histoire, mais cela n’empêche pas de vouloir le faire quand même.

Le jeu peut se finir très vite. Sincèrement, j’y ai passé plus de 20 heures, à peu près 4 heures par épisodes. J’aurais largement pu finir le premier épisode en une heure, voire moins, mais il y a tant de petits détails à découvrir, que le temps de jeu grossit et grossit encore.


Le jeu aborde des thèmes assez sérieux comme le harcèlement, l'écologie, le suicide et même l’euthanasie et beaucoup d'autres. Certains choix à faire sont même assez dur et j’ai souvent hésité avant de faire telle ou telle action.

A la fin de chaque épisode, on a un récapitulatif de ses choix ainsi qu’un pourcentage qui correspond au nombre de personnes ayant joué au jeu et qui ont fait les mêmes choix que nous. On retrouve souvent des choix qu’on ne se rappelle pas avoir fait, car certains sont un peu « cachés ».






Parlons un peu des personnages : J’adore Max ! Elle me faisait tellement penser à moi que je ne pouvais que l’aimer et je voulais que tout se passe bien pour elle. Elle se retrouve avec des pouvoirs sans savoir pourquoi et essaye de s’en servir pour le bien. Sa relation avec Chloé est adorable. Chloé était sa meilleure amie quand elle était enfant et jeune ado avant son déménagement, et elle est la jeune fille qu’elle a sauvée au début du jeu.




A l’Académie Blackwell, elle côtoie d’autres étudiants comme Warren le geek, Victoria la fille populaire et sa cour, Nathan le fils à papa ou Kate, la gentille fille plutôt coincée. Il y a beaucoup de personnes à rencontrer. Mais Blackwell est hanté par le souvenir de Rachel Amber, une jeune fille portée disparue et dont l’avis de recherche est placardé dans toute l’académie. On peut modifier ses relations avec les différents personnages selon nos choix au fur et à mesure des épisodes.




Et que dire des graphismes ! Pendant ma partie, j’ai fait énormément de captures d’écran sur Steam tant je trouvais que ce jeu était beau. Plus d’une centaine alors que je ne le fais jamais. C’est dire.



Et la musique ! J’y apporte souvent peu d’importance, mais le fond sonore est souvent très joli et les musiques qui accompagnent de nombreuses scènes m’ont beaucoup plu. Je n’en connaissais aucune, ce qui m’a fait de belles découvertes. Au niveau du doublage, j’ai été déçue de ne pas trouver de doublage français, mais les voix originales m’ont bien plu.


En tout cas, c’est ma plus belle expérience vidéo-ludique de 2017 et je ne peux que vous conseiller ce superbe jeu.


lundi 18 décembre 2017

Un certain Dr. Watson, David Stuart Davies




Mon meilleur ami m’avait offert ce livre (que j’ai déjà lu au moment où je l’ai reçu) et j’ai décidé de le relire, comme d’autres romans parlant de Sherlock Holmes.


John Walker, médecin militaire, rentre d’Afghanistan déshonoré. Renvoyé de l’armée pour faute grave (il a bu pendant le service, pour oublier, au lieu de soigner les soldats blessés). Dans le bateau du retour, il rencontre un homme qui sent sa détresse et qui décide donc de la retourner contre lui. Il se montre sympathique avec John et arrivé à Londres, il le fait rencontrer un homme qui peut lui fournir un travail bien payé. Il s’agit du professeur James Moriarty. Il lui demande d’entrer en contact avec un certain Sherlock Holmes, tout jeune détective en prenant une nouvelle identité, celle du Docteur John Watson. Comme tout refus de sa part entrainerait sa mort immédiate, il accepte la mission que lui confie le professeur et devient son espion auprès du détective.


C’est vraiment un bon roman !

On suit John Walker, un médecin de l’armée qui en est renvoyé avant de tomber entre les griffes du professeur Moriarty. John est désespéré, certes, mais la perspective de travailler pour un criminel ne l’enchante guère. Il n’accepte la mission que parce qu’on ne lui donne pas le choix. C’est soit ça, soit il finit dans la Tamise. Et comme le dit si bien le professeur : « La Tamise est très froide en cette période de l’année. ». 

On suit les aventures de John à travers son journal, de sa rencontre avec le professeur, sa rencontre avec Sherlock Holmes ou d’autres personnages importants de l’intrigue. En enquête, on voit principalement la première, celle d’Une étude en rouge.

Tous les passages du journal sont écrits dans une police de caractère différente des autres passages du roman. Outre son journal, on a également des passages où l’on suit parfois les impressions du professeur et d’autres de ses employés ou d’autres criminels qui ne sont pas liés au réseau de Moriarty. On se rend compte que dans cette version de l’histoire, certains personnages ne sont pas aussi « sympathiques » qu’ils semblaient l’être dans les histoires de Sir Arthur Conan Doyle.

C’est un roman très intéressant car tout ce qui y est raconté est très logique avec le Canon. Tout colle, tout s’emboîte très bien. David Stuart Davies a vraiment fait un très bon travail pour rendre tout cela crédible. On s’attache assez facilement à John car, même s’il ne fait pas exactement partie des « gentils », on sait que sa situation n’est pas facile à vivre et que s’il avait pu faire autrement, il l’aurait fait. Malgré tout, il devient rapidement ami avec Sherlock, une amitié qui n’a rien à voir avec sa mission de base.


Un chouette roman qui plaira autant aux puristes des aventures du célèbre détective qu’aux personnes qui n’en n’ont qu’une petite connaissance.
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