J’ai
commencé la semaine à lire avec La bibliothécaire de Gudule, un petit roman
jeunesse qui habitait depuis bien longtemps dans ma PAL. Cela a été une bonne
occasion de l’en sortir.
Depuis
quelques nuits, Guillaume espionne sa vieille voisine d’en face car elle
l’intrigue. Il se demande pour quelles raisons elle écrit si tard dans la nuit.
Surtout que, tard dans la nuit, une jeune fille sort de l’appartement pour
disparaitre dans la ville. Une nuit, Guillaume décide de la suivre pour
découvrir son secret.
Très
joli roman, même si je pense que je l’aurais plus apprécié si je l’avais lu en
étant enfant. Cela dit, je n’aurais peut-être pas eu toutes les références des
romans qui sont présents dans l’histoire.
Guillaume
se lance dans une aventure dans laquelle il part à la recherche d’une
mystérieuse jeune fille, qui devient de plus en plus mystérieuse lorsqu’elle
disparait. Lui qui ne lit pas beaucoup et n’écrit pas très bien, il va devoir
découvrir le monde des livres et de nombreuses histoires, notamment Alice au
pays des merveilles. Il est aidé en cela par son copain Doudou, un garçon haut
en couleur.
Je n’en
dis pas plus, pour ne pas trop gâcher les surprises de l’histoire.
J’ai
trouvé ce roman un peu bizarre, mais agréable à lire. Le style d’écriture est
également un peu étrange, surtout pour les dialogues, mais je trouve qu’ils
apportent énormément de rythme à l’histoire. Surtout les dialogues de Doudou,
en fait. J’ai bien aimé que l’auteur montre, d’une manière détournée, l’importance
de savoir bien s’exprimer à l’écrit.
C’est
un petit roman très intéressant. A conseiller aux jeunes lecteurs qui
pourraient trouver de l’intérêt dans la lecture et avoir envie de lire les
romans cités.
La fin
de mon année 2017 a été marquée par un jeu : Life is strange. C’est un jeu
vidéo (sur PC pour ma part) sorti entre le 30 Janvier 2015 et le 20 Octobre
2015, car il est composé de 5 épisodes. Il a été édité par Square Enix et
développé par un studio français, Dontnod Entertainement. Un prequel, Life is
strange : before the storm est sorti au cours de l’année 2017 (3 épisodes
pour celui-là). Un Life is strange 2 est prévu pour l’année 2018. Le premier
épisode de ce premier jeu est proposé gratuitement sur Steam.
Nous
suivons la jeune Max (Maxine) Caulfield, étudiante à l’académie Blackwell où
elle y suit les cours de photographie d’un photographe réputé, Mark Jefferson.
Cela fait quelques années qu’elle ne vit plus à Arcadia Bay et il lui est
étrange de retourner dans la ville de son enfance.
Elle
fait un rêve étrange dans lequel une gigantesque tempête menace de détruire
Aracadia Bay, puis elle se réveille en plein cours. A la fin de celui-ci, elle
se rend aux toilettes…et assiste au meurtre d’une jeune fille. Terrorisée, elle
tente d’intervenir…et se retrouve d’un coup assise en cours, pendant le cours
de photographie. Elle a remonté le temps ! Elle décide donc d’user de son
nouveau pouvoir pour sauver la jeune fille.
Et c’est
ainsi que tout commence.
Que
dire, si ce n’est que j’ai passé un excellent moment ?
C’était
la première fois que je jouais à un jeu vidéo qui se présentait sous forme d’épisodes
et je dois dire que je suis plutôt conquise par cette forme-là. Je ne
manquerais pas de réitérer l’expérience ! Ce qu’il y a de bien dans Life
is Strange, c’est que les décisions que l’on prend dans un épisode ont presque
toujours une répercussion positive ou négative dans un épisode suivant, comme
la mort (ou non) d’un personnage.
Il faut
le dire, Max a énormément de choix à faire, et c’est ce qui fait le sel de ce
jeu. Certains choix n’ont qu’une petite incidence sur la suite ou pas du tout (comme le choix des plats), tandis que d’autres,
qui paraissent assez banals, se révèlent finalement très importants. D’autres
choix sont d’office désignés comme importants par le jeu et on sait que notre
choix influencera la suite de l’histoire.
D’ailleurs,
on peut revenir en arrière après avoir vu l’effet d’un choix, si celui-ci ne
nous convient pas, grâce au pouvoir de Max. Cela dit, si le choix a eu lieu
avant une sauvegarde, tant pis, on ne peut plus le changer. Mais il est
intéressant de voir comment on peut changer une situation juste en modifiant
ses paroles et ses actions. Ou en ayant récupéré une information importante
avant le retour en arrière.
Le
gameplay est assez facile à prendre en main. On avance dans divers lieux d’Arcadia
Bay, notamment l’Académie Blackwell et on rencontre de nombreuses personnes. Il
y a diverses choses à faire, dont dix photos précises à prendre dans chaque
épisode (dont certaines sont accessibles uniquement après avoir fait une action
précise) et plein de petits détails à repérer. Il y a juste à cliquer sur les
éléments qui apparaissent en choisissant l’action à effectuer. Par exemple, on
peut choisir de parler à des personnes ou bien choisir de simplement les
regarder.
Nous
avons accès au journal intime de Max, qui lui donne accès à son téléphone
portable, mais également à un répertoire des personnages et à une liste des
photos à prendre dans l’épisode en cours.
Le jeu
est constitué de nombreuses scènes dans lesquelles il n’y a pas besoin d’intervenir,
où il faut juste laisser l’histoire se dérouler. C’est comme de jouer à un film
(ou une série) dont on peut modifier des éléments et faire (ou ne pas faire)
certaines choses. Il n’est pas nécessaire de parler à certains personnages ou
de prendre toutes les photos pour avancer dans l’histoire, mais cela n’empêche pas
de vouloir le faire quand même.
Le jeu
peut se finir très vite. Sincèrement, j’y ai passé plus de 20 heures, à peu
près 4 heures par épisodes. J’aurais largement pu finir le premier épisode en
une heure, voire moins, mais il y a tant de petits détails à découvrir, que le
temps de jeu grossit et grossit encore.
Le jeu
aborde des thèmes assez sérieux comme le harcèlement, l'écologie, le suicide et
même l’euthanasie et beaucoup d'autres. Certains choix à faire sont même assez dur et j’ai souvent
hésité avant de faire telle ou telle action.
A la
fin de chaque épisode, on a un récapitulatif de ses choix ainsi qu’un
pourcentage qui correspond au nombre de personnes ayant joué au jeu et qui ont
fait les mêmes choix que nous. On retrouve souvent des choix qu’on ne se
rappelle pas avoir fait, car certains sont un peu « cachés ».
Parlons
un peu des personnages : J’adore Max ! Elle me faisait tellement
penser à moi que je ne pouvais que l’aimer et je voulais que tout se passe
bien pour elle. Elle se retrouve avec des pouvoirs sans savoir pourquoi et
essaye de s’en servir pour le bien. Sa relation avec Chloé est adorable. Chloé
était sa meilleure amie quand elle était enfant et jeune ado avant son
déménagement, et elle est la jeune fille qu’elle a sauvée au début du jeu.
A l’Académie
Blackwell, elle côtoie d’autres étudiants comme Warren le geek, Victoria la
fille populaire et sa cour, Nathan le fils à papa ou Kate, la gentille fille
plutôt coincée. Il y a beaucoup de personnes à rencontrer. Mais Blackwell est
hanté par le souvenir de Rachel Amber, une jeune fille portée disparue et dont
l’avis de recherche est placardé dans toute l’académie. On peut modifier ses
relations avec les différents personnages selon nos choix au fur et à mesure
des épisodes.
Et que
dire des graphismes ! Pendant ma partie, j’ai fait énormément de captures
d’écran sur Steam tant je trouvais que ce jeu était beau. Plus d’une centaine
alors que je ne le fais jamais. C’est dire.
Et la
musique ! J’y apporte souvent peu d’importance, mais le fond sonore est
souvent très joli et les musiques qui accompagnent de nombreuses scènes m’ont
beaucoup plu. Je n’en connaissais aucune, ce qui m’a fait de belles
découvertes. Au niveau du doublage, j’ai été déçue de ne pas trouver de
doublage français, mais les voix originales m’ont bien plu.
En tout
cas, c’est ma plus belle expérience vidéo-ludique de 2017 et je ne peux que
vous conseiller ce superbe jeu.
Mon
meilleur ami m’avait offert ce livre (que j’ai déjà lu au moment où je l’ai
reçu) et j’ai décidé de le relire, comme d’autres romans parlant de Sherlock
Holmes.
John
Walker, médecin militaire, rentre d’Afghanistan déshonoré. Renvoyé de l’armée
pour faute grave (il a bu pendant le service, pour oublier, au lieu de soigner
les soldats blessés). Dans le bateau du retour, il rencontre un homme qui sent
sa détresse et qui décide donc de la retourner contre lui. Il se montre
sympathique avec John et arrivé à Londres, il le fait rencontrer un homme qui
peut lui fournir un travail bien payé. Il s’agit du professeur James Moriarty.
Il lui demande d’entrer en contact avec un certain Sherlock Holmes, tout jeune
détective en prenant une nouvelle identité, celle du Docteur John Watson. Comme
tout refus de sa part entrainerait sa mort immédiate, il accepte la mission que
lui confie le professeur et devient son espion auprès du détective.
C’est
vraiment un bon roman !
On suit
John Walker, un médecin de l’armée qui en est renvoyé avant de tomber entre les
griffes du professeur Moriarty. John est désespéré, certes, mais la perspective
de travailler pour un criminel ne l’enchante guère. Il n’accepte la mission que
parce qu’on ne lui donne pas le choix. C’est soit ça, soit il finit dans la
Tamise. Et comme le dit si bien le professeur : « La Tamise est très
froide en cette période de l’année. ».
On suit les aventures de John à
travers son journal, de sa rencontre avec le professeur, sa rencontre avec
Sherlock Holmes ou d’autres personnages importants de l’intrigue. En enquête,
on voit principalement la première, celle d’Une étude en rouge.
Tous
les passages du journal sont écrits dans une police de caractère différente des
autres passages du roman. Outre son journal, on a également des passages où
l’on suit parfois les impressions du professeur et d’autres de ses employés ou
d’autres criminels qui ne sont pas liés au réseau de Moriarty. On se rend
compte que dans cette version de l’histoire, certains personnages ne sont pas
aussi « sympathiques » qu’ils semblaient l’être dans les histoires de
Sir Arthur Conan Doyle.
C’est
un roman très intéressant car tout ce qui y est raconté est très logique avec
le Canon. Tout colle, tout s’emboîte très bien. David Stuart Davies a vraiment
fait un très bon travail pour rendre tout cela crédible. On s’attache assez
facilement à John car, même s’il ne fait pas exactement partie des
« gentils », on sait que sa situation n’est pas facile à vivre et que
s’il avait pu faire autrement, il l’aurait fait. Malgré tout, il devient
rapidement ami avec Sherlock, une amitié qui n’a rien à voir avec sa mission de
base.
Un
chouette roman qui plaira autant aux puristes des aventures du célèbre
détective qu’aux personnes qui n’en n’ont qu’une petite connaissance.